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Mort de Citrouille : mon hommage aux Chair de poule de R. L. Stine et un défi d’écriture !

Violaine Decharnage et Mort de Citrouille

Qui l’eût cru ? (pas moi avant l’année 2024) Violaine Decharnage c’est désormais aussi de l’épouvante Jeunesse !

Et c’est un peu à cause de vous !

  • Je ne compte plus le nombre d’enfants et d’adolescents qui se sont arrêtés devant les couvertures de mes livres 18+ sur des salons, et dont j’ai dû doucher l’intérêt (pauvres lapins).
  • Certain(e)s d’entre vous m’ont partagé leur ressenti à la lecture de mes histoires : un petit goût nostalgique de Contes de la Crypte et de Chair de poule (sous stéroïdes).
  • J’ai moi-même deux enfants : adolescent et pré-ado. !
    Ils se sont prêtés au crash test, et désormais ils comprennent un peu mieux pourquoi je reste enfermée de longues journées dans mon bureau avec des litres de café et un fond de métal.

 

Un vrai défi littéraire.

Pendant plusieurs mois j’ai éloigné la possibilité d’écrire pour des mineurs en riant nerveusement (sûre de ne pas réussir à lever le pied sur tous les ingrédients extrêmes de mes écrits).

Mais l’idée faisait son chemin, semble-t-il…

Et puis j’ai écrit HELL-OWEEN (j’en parle plus bas), et cette idée d’une Halloween qui part en cacahuète était si fun que je me suis imaginée la décliner pour un lectorat tout public.

Sacré défi pour moi dont le style est graphique et explicite.

Chiche !

En février, en quelques jours, tout se précipite : je préviens ma correctrice Myréna Lee qu’une histoire va débouler, je commence à échanger avec Grégory Lê pour un projet de couverture, et j’écris Mort de Citrouille. Je n’avais plus le choix, je devais me jeter à l’eau.

À l’origine (vous saurez tout), je désirais présenter Mort de Citrouille pour la première fois aux Imaginales de mai 2024, un festival très fréquenté par un lectorat jeune et dont j’ai adoré l’ambiance en 2023, où j’ai rencontré certain(e)s d’entre vous… Malheureusement ma candidature a été refusée cette année. 

Mais on ne laisse pas Mort de Citrouille dans un coin ! Et peu importe si j’édite une histoire d’Halloween au printemps, il n’y a pas de saison pour lire !

Violaine De Charnage, Violaine Decharnage : coquille ?

Certain(e)s d’entre vous auront relevé une très légère variation dans mon nom de plume : consonance moins sanglante, petite concession pour Horribilis.

Passer de l’horreur explicite, du trash, du gore, du body horror…
à l’épouvante Jeunesse : un grand écart facial ?

Est-ce si surprenant d’écrire pour un lectorat plus jeune ? Est-ce que je me renie ? Absolument pas ! Nombre d’auteurs horrifiques ont fait des incursions dans la Jeunesse, il y a une vraie logique à cela, une filiation. Certes, le dosage des éléments horrifiques du récit change, mais l’univers, le style de l’écrivain, son désir de raconter une histoire restent les mêmes.

 

Mort de Citrouille : un roman d’épouvante pour des lecteurs de 10 à 666 ans…

… mais surtout un roman tout public mêlant fantastique, épouvante et horreur (+ humour noir).

N’ayant jamais écrit que pour un lectorat majeur et très averti, je me suis replongée (avec un plaisir non coupable) dans des Chair de poule et quelques autres romans de collections similaires. Ce potassage m’a servi de mètre étalon de ce qui se fait et ne se fait pas avec un lectorat potentiellement jeune. Peut-on tuer des personnages et si oui avec quel niveau de détail ? Quel est le registre de langage ? Le type de narration ? Etc.

Après toutes ces réflexions, j’ai pris le parti d’écrire une histoire qui ne serait pas enfantine, ni sur la forme ni sur le fond, accessible à des lecteurs de tous âges. MAIS avec des protagonistes adolescents et sans violence explicite. 

Il y a un courant réaliste de la littérature jeunesse avec des sujets forts traités, mais ce n’est absolument pas la philosophie d’Horribilis. Je voulais créer un bonbon acide littéraire. Et puis… entre l’écriture de deux romans très sombres : Les Entrailles de l’horreur (octobre 2023), et celle de Blanche-Neige et la Mort, l’écrivain que je suis avait besoin de fun, d’humour noir, de renouer avec un peu de légèreté.

Pour conclure : Mort de Citrouille s’adresse à des lecteurs aguerris de moins de dix ans, et à tous lecteurs à partir de dix ans qui seraient trop jeunes ou a priori effrayés par mes autres œuvres.

 

Des clins d’œil au cinéma d’horreur. Et du sous-texte !

Ce ne serait plus moi si Mort de Citrouille ne contenait pas deux de mes ingrédients préférés : des clins d’œil au cinéma d’horreur, à des séries comme Scooby-Doo !, et un peu de sous-texte. Sans divulgâcher : quelques banderilles plantées sur les dérives du productivisme et de la manipulation du vivant.

 

Y a-t-il un rapport entre Mort de Citrouille et HELL-OWEEN ?

Oui, mais seulement l’idée d’une fête d’Halloween qui vire à l’invasion de citrouilles !

Si vous n’avez pas encore lu HELL-OWEEN, la cousine délurée 18+ de Mort de Citrouille, il vous suffit de cliquer sur « BONUS » (dans le menu) à la fin de cet article. Cette histoire intégrale d’une cinquantaine de pages est gratuite et disponible exclusivement en numérique sur mon site Internet. Sa raison d’être : vous offrir un petit cadeau si vous me lisez déjà, et faire découvrir mon travail aux curieux. 

(Fin de la coupure publicitaire.)

Je vous pitche rapidement HELL-OWEEN : une petite ville des USA un soir d’Halloween, des citrouilles sculptées, des enfants déguisés high sous sucre, un reportage pour une TV locale, etc. Tous les clichés qu’on adore !

Mais les citrouilles vont prendre vie dans mon hommage énamouré à « L’Invasion des profanateurs de sépultures » (le remake de Philip Kauffman, 1978 : « Invasion of the Body Snatchers »).

J’ai écrit cette histoire pendant les fêtes de Noël 2023-2024. Votre accueil a été chaleureux, et j’avais le sentiment de ne pas en avoir terminé. L’un d’entre vous m’a même encouragé à en tirer un roman ;).

Et c’est finalement sous la forme d’un petit roman d’épouvante : Mort de Citrouille, qu’HELL-OWEEN revient. Je pensais au départ qu’il me suffirait de couper une scène par-ci, de rajouter quelques explications par-là, de développer les personnages les plus jeunes. Mais c’était une grosse erreur d’appréciation ; même s’ils se ressemblent, un épaulard n’a pas grand-chose à voir avec une baleine.

Cela n’en a été que plus fun : j’ai créé une toute nouvelle histoire en ne conservant que l’idée de base d’une Halloween qui tournait mal à cause des citrouilles.

Pour celles et ceux qui ont lu ou liront les deux, je vous invite à traquer les clins d’œil plus ou moins cachés de Mort de Citrouille à HELL-OWEEN.

Halloween, Citrouilles belliqueuses... Hell-Oween pour les +18 Mort de Citrouille pour tout public

Mort de Citrouille : retour vers nos premiers frissons de lecture.

Qui se souvient de ses premières lectures plaisir et coup de cœur ?

Dès l’instant où j’ai su lire, j’ai été une dévoreuse. Et j’ai eu la chance de ne pas rencontrer d’interdit quant au genre littéraire : je me souviens avec nostalgie de virées à la bibliothèque municipale, du temps passé à parcourir des bacs de bandes dessinées, des étagères de romans… de mes butins éclectiques. J’enchaînais une BD de Gotlib avec une pièce de Racine… J’étais celle qui se réjouissait (très secrètement) d’avoir du Zola au programme de français de l’année. Mais si le plaisir de lecture était toujours au rendez-vous, rien n’a surpassé le plaisir de lecture ET le frisson de l’interdit d’une histoire de vampire, de monstre, etc.

Si Mort de Citrouille procure le même plaisir et le même frisson, le même petit goût d’interdit à quelques lecteurs jeunes et moins jeunes, il aura rempli son rôle.

Le trip ultime pour moi serait de retrouver un de ces jeunes lecteurs, dans quelques années, autour d’un mes titres pour adulte.

Horribilis, Chair de poule : mêmes ingrédients ?

Une filiation : oui. Un clonage : non.

Si je me réclame de son héritage, je n’ai évidemment pas la prétention d’écrire comme un auteur avec la carrière de RL Stine.

Mais c’est à la collection Chair de poule que j’ai pensé en écrivant Mort de Citrouille : un roman court, avec de jeunes protagonistes qui doivent puiser dans leurs ressources pour affronter un danger, avec une couverture de livre qui claque, etc.

Après y avoir trouvé des repères, j’y ai injecté mon identité d’écrivain, crée une structure narrative originale, et développé des aspects qui me faisaient plaisir et titillaient ma propre nostalgie.

Quatre fins alternatives !

Côté touche très personnelle (merci mes lectures de titres de Un Livre dont vous êtes le héros), j’ai écrit non pas une, ni deux, ni trois (oui, je suis une psychopathe jusqu’au-boutiste), mais quatre fins alternatives avec… une lichette de gore pour la dernière !

4 fins bonus : Heureusis - Épouvantis - Terribilis - Horribilis.

Inutile de dire que l’écriture de ces quatre fins a été jouissive.

 

Je fais quelques clins d’œil à L’Alsace, où je vis.

C’est la première fois, me semble-t-il, que je me montre précise sur le lieu où se déroule l’une de mes histoires. À un moment mon esprit a sauté des citrouilles aux choux à choucroute. Les événements ne pouvaient donc pas se passer ailleurs qu’à… Krautergersheim (« Kraut » : « chou » en alémanique) : un village alsacien et capitale de la choucroute.

 

Horribilis : naissance d’une collection.

Horribilis : fantastique, épouvante et horreur de 10 à 666 ans.

Logo Horribilis romans Fantastique, épouvante & horreur de 10 à 666 ans

Certain(e)s d’entre vous auront relevé le clin d’œil à l’un de mes films préférés (« Horribilis », « Slither » en anglais, James Gunn, 2006) : j’aime le fantastique et l’horreur un peu cradingue et bourré d’humour noir…

Le logo – dessiné par Grégory Lê – augure, vous l’aurez compris, que Mort de Citrouille ne sera pas enfant unique. Je le vois comme le premier d’une série de petits romans d’épouvante que j’écrirai entre un ou plusieurs de mes titres pour public très averti.

À suivre…

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Picture of Violaine De Charnage - Ecrivenimeuse

Violaine De Charnage - Ecrivenimeuse

Violaine De Charnage est une auteure, nouvelliste et romancière, qui préfère se qualifier d’Ecrivenimeuse. L’imaginaire, et plus spécifiquement les genres de l’horreur, du gore et du fantastique, lui servent de terrains de jeux littéraires et funèbres pour exprimer ses angoisses et révoltes.

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