Une histoire GRATUITE et inédite ICI
La lecture de cet article s’adresse à un public majeur et consentant !
Si ce n’est déjà fait, je vous invite à lire l’article précédent pour un tour d’horizon du sous-genre de l’horreur qu’est l’horreur érotique. Ce second article approfondit les thématiques abordées dans le premier, avec un focus sur mes créations personnelles.
Je vais vous raconter une petite anecdote…
Décembre 2024 : alors que jusque-là ce livre vivait sa vie majoritairement en salons de tatouage (merci à vous, encreuses, encreurs et encré(e)s), l’une d’entre vous (elle se reconnaîtra) lit et chronique mes Horreurs Érotiques sur des groupes Facebook. Et là, elle subit une tempête de commentaires haineux (dont certains me sont bien sûr adressés). Je ne vais pas rentrer dans les détails ; je la félicite encore pour sa patience et son courage pour expliquer pourquoi elle aime ce genre de lectures. Des mots comme « dégueulasse », « violent », « honteux », « immoral », « esprit malade »… fusent. Sa chronique est finalement supprimée sur l’un des groupes. No comment. Fin du drama pour les offusqué(e)s.
Ce qui ressort de ces quelques jours : les ventes de mon livre ne se sont jamais aussi bien portées sur Amazon. Des personnes rendues malheureusement presque inaudibles au milieu des commentaires négatifs ont exprimé leur intérêt pour ma littérature, ou fait preuve d’ouverture d’esprit, ont démontré une culture du genre horrifique. Certaines et certains m’ont écrit en privé. Je les remercie pour leur soutien et leurs achats.
Et moi, l’auteure de ces « horreurs », suis-je roulée en boule ? Absolument pas. Bien sûr, ça pique, mais quelqu’un qui n’a pas pris la peine de se pencher sur une œuvre – quelle qu’elle soit – n’a pas voix au chapitre pour la critiquer. Et quand bien même, cela resterait un avis personnel. Et qu’on insinue que j’ajoute de la violence à la violence du monde dans lequel on vit me fait gentiment sourire…
Bilan : je continuerai à écrire ce que je veux. J’ai à cœur de vous proposer des lectures de qualité et qui déboîtent. Souvent même de l’horreur teintée de féminisme ! Et j’invite les personnes qui se sentent agressées à aller lire autre chose… Leur bonheur et leur tranquillité d’esprit sont sûrement quelque part dans des siècles de production littéraire.
« Girls just wanna have fun ». Et moi aussi. Si je vous dis que c’est jouissif pour moi d’imaginer des histoires si trash, barrées, extrêmes, si gore et hardcore que je ris parfois toute seule en les écrivant ? Ou que c’est si sombre et si intense dans ma tête que les grains de poussière s’arrêtent de voler dans la pièce ?
On a tous une sensibilité esthétique qui nous est propre et qui évolue avec le temps. Mon truc c’est l’horreur, comme pour d’autres c’est le récit de voyage. Ce serait trop long et trop compliqué à expliquer. Et c’est juste… personnel !
J’ai cette fascination pour le hors norme, l’a-normal, le laid dans le beau, le beau dans le laid, l’ambiguïté, les zones grises, la limite ténue entre le plaisir et la douleur, le point de bascule dans le mauvais goût, interroger le tabou, les états de la chair, les verrous sociaux… J’ai cet attrait pour ce truc bizarre, macabre, dérangeant, déviant, séduisant et repoussant que peut être l’horreur érotique.
Les ressorts de l’horreur érotique sont les mêmes que ceux du gore et de la pornographie : montrer ce qui est traditionnellement caché. Caché parce que trop organique, de l’ordre de la tuyauterie, comme les fonctions corporelles. On gratte les vernis, on cherche le tabou de la pulsion, de l’animalité.
J’aime donc écrire de l’horreur érotique comme j’aime écrire du gore. Les deux sont d’ailleurs souvent intimement liés, parce que nourris par le même carburant : la transgression.
Comme si vous y étiez… Chaque histoire a sa propre identité graphique (séparateurs, image de couverture, gravure ancienne…). Mais comme je ne veux pas tuer votre désir, je n’ai sélectionné que quelques pages…
J’espère que vous avez apprécié cet aperçu. J’avais la volonté de vous proposer un recueil aussi envoûtant à l’intérieur qu’à l’extérieur, le genre de livre qu’on s’offre ou qu’on offre (spécialement en version cartonnée).
Six histoires à lire et à déguster dans l’ordre qui vous plaira, car elles n’ont aucun lien entre elles que ce fil rouge d’érotisme déviant et horrifique. Quatre de ces histoires sont issues des Vilainologies I, II et III. Deux sont inédites (La Toison bleue et Jusqu’à ce que la mort nous Zépare). Et une n’existe que dans ce recueil (Jusqu’à ce que la mort nous Zépare).
Quand j’ai pris conscience (cela n’a pas été immédiat) que ma création s’inscrivait (modestement) dans un héritage littéraire de l’horreur auquel les plus grands noms ont apporté leur patte, j’ai eu envie de mettre mon travail en valeur. Horreurs Érotiques est destiné aux fans du genre et aux curieux, dans un écrin, avec une couverture et une mise en page exclusives. Et un titre qui annonce la couleur !
EXTRAIT :
« (…) du félin elle a conservé une forme de grâce, l’équilibre. Tout est une question de pression… A-t-elle envie de jouer au point de lui faire mal, de se faire une brochette de son foie avec son talon ? Elle a déjà dévoré un homme, elle pourrait recommencer… Le goût de la chair humaine n’est pas incroyable, mais elle n’est pas regardante. »
EXTRAIT :
« Sa vessie est plus que pleine… Il n’y tient plus et urine sous lui en fermant les yeux de honte. Le liquide chaud imbibe son pantalon.
Quand il rouvre les yeux, Brandon tuerait pour être myope comme une taupe, ne pas voir à plus de cinquante centimètres dans l’appartement de cette folle. Ni la voir, elle, passer dans son champ de vision en lui adressant un sourire d’hystérique nymphomane illuminée. »
EXTRAIT :
« La nuit d’initiation de Giuseppe atteint son apogée quand il doit chercher son oxygène dans la toison pubienne du démon femelle. À genoux, mains liées dans le dos, le jeune homme se débat sans se maîtriser, sa bouche enfoncée dans le sexe féminin à la fourrure exubérante. »
EXTRAIT :
« L’eau du jacuzzi s’est teintée de sang et de matières fécales. En suçant le contenu des boîtes crâniennes de leurs compagnons de jeu, Ava produit les mêmes petits bruits mouillés que lorsqu’elle mangeait sa soupe. De leur vivant, cela rendait Damien dingue. Mort, il s’en fiche. Voire même il trouve ça excitant, comme du porno pour zombie. »
Un exercice d’écriture qui consiste à planquer un personnage connu dans une histoire jusqu’au twist final vire en exercice d’écriture qui consiste à planquer trois personnages jusqu’au twist final (j’aime les challenges)…
EXTRAIT :
« Pas encore repue, Lily encourage ses amants à assouvir toutes leurs pulsions. Couverts de fluides et de viscères de la tête aux pieds, ils se tournent enfin vers elle. Sa robe longue de velours s’étale sur le sol ; Lily s’offre à leurs regards : entièrement nue, sa peau blanche rehaussée par son opulente chevelure et sa toison sombre. »
EXTRAIT :
« Ils m’ont assuré que ça marche, et qu’après quelques jours, ma bite, ce serait du béton. Et que je pourrais rester dur pendant des heures. Vous avez déjà regardé des mouches baiser ? Ce truc dégueu et agaçant quand vous faites un barbeuc et qu’elles viennent s’enfiler sur vos côtelettes d’agneau, juste sous votre nez. Beurk ! Bref… c’est des dingues, les mouches, des baiseuses de première. »
Découvrez mes Horreurs Érotiques et explorez vos propres limites entre fascination et répulsion, désir et dégoût…
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Dites-moi en commentaires ou sur les réseaux sociaux : quelle histoire vous intrigue le plus ? Vous semble la plus trash ? La plus sexe ? Vous a le plus marqué ? Le plus fait rire ?
Violaine De Charnage est une auteure, nouvelliste et romancière, qui préfère se qualifier d’Ecrivenimeuse. L’imaginaire, et plus spécifiquement les genres de l’horreur, du gore et du fantastique, lui servent de terrains de jeux littéraires et funèbres pour exprimer ses angoisses et révoltes.
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